Si la technique du compostage semble simple (ce qui est tout à fait vrai !), il faut tout de même respecter quelques règles pour obtenir un engrais riche en humus aussi efficace qu’un terreau. Dans cet article, on vous dévoile 5 conseils pour produire un compost 100% naturel. Une solution idéale pour bien nourrir vos végétaux et booster la croissance de vos plantations.
Conseil compost n° 1 : bien choisir sa solution
Première règle à suivre, choisir la bonne méthode de compostage. Vous pouvez au choix utiliser :
- Un tas de compost placé à l’air libre dans votre jardin
- Un bac à compost installé également dehors
- Un lombricomposteur si vous vivez en appartement
À noter : le tas et le bac à compost doivent être placés à l’ombre et à l’abri du vent. Ils s’installent à même le sol pour que les bactéries, chargées de transformer vos déchets en compost, puissent circuler de la terre jusqu’à vos détritus.
Conseil compost n° 2 : quels déchets jeter ?
Pour réussir son compost, il faut trier les ordures ménagères, car tous les détritus ne peuvent se transformer en engrais. En général, de 20 à 30% des détritus d’un foyer s’utilisent pour produire du compost. Voici la liste des déchets organiques dont les micro-organismes sont friands :
- Les déchets verts : tontes de gazon, fleurs fanées, feuilles mortes, paille, copeaux, écorces…
- Les déchets de cuisine : marc de café, épluchures, laitages, croutes de fromage, fruits et légumes abîmés, arêtes de poisson, couenne, pain rassis, coquilles d’œuf…
- Autres ordures ménagères : mouchoirs en papier, essuie-tout, plantes d’intérieur, cartons (non traités chimiquement), cendres, journaux…
Vous pouvez aussi ajouter dans votre bac ou tas de compost des restes de viandes (à placer au centre du tas) ou certains éléments durs comme les noyaux, les os ou les trognons mais il faut les broyer.
Conseil compost n° 3 : à éviter dans votre bac à compost
Évitez de jeter dans votre compost des matières non biodégradables comme les couches et protections féminines, les bois traités, les produits chimiques… Préférez aussi mettre à la poubelle les mauvaises herbes, car leurs graines peuvent germer dans votre compost. Enfin, si vous détectez qu’une plante est malade, ne la placez pas dans votre bac ou tas de compost, car les maladies peuvent se propager.
Conseil compost n° 4 : un compost bien équilibré
Pour produire un compost mûr et prêt à l’emploi rapidement, il est nécessaire de bien équilibrer les déchets à composter. Vous devez mélanger des déchets humides qui contiennent de l’azote (1/3) et des déchets secs riches en carbone (2/3). La taille des ordures est aussi importante. Pensez à mélanger des détritus de différentes dimensions (fins et gros) pour favoriser l’oxygénation. Ne vous privez pas de couper les déchets les plus imposants en petits morceaux. Si certains détritus ont survécu à l’action des bactéries, tamisez votre compost et réutilisez ces morceaux pour le prochain cycle.
Conseil compost n° 5 : bien s’occuper de son compost
Le processus de compostage est une mécanique naturelle qui ne demande pas beaucoup d’entretien. Mais tous nos jardiniers à domicile vous conseilleront de surveiller l’évolution de votre compost pour vérifier la bonne dégradation des détritus.
Si le tas de compost est trop humide, le processus est ralenti et les mauvaises odeurs apparaissent. Dans ce cas, ajoutez des déchets secs ou de la terre. Pas assez d’humidité ? Les micro-organismes meurent et le compostage s’arrête. Ajoutez du liquide de temps en temps si besoin. Enfin, pensez à l’aération du compost pour alimenter les bactéries en oxygène. Il suffit de mélanger votre compost quand vous y ajoutez de nouveaux détritus puis de faire un plus gros brassage une fois par mois.
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